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Le WLTP, la nouvelle norme d’évaluation de la consommation et des émissions

3 minutes 23/10/2018

S’il y a bien deux choses que vous voulez connaître avant d’acheter une voiture, c’est sa consommation en carburant et la valeur exacte de ses émissions de CO2. Et pour obtenir ces chiffres avec précision, quoi de mieux de se baser sur de nouvelles technologies ? À partir de septembre 2017, une nouvelle série d’évaluations livrant des résultats encore plus pointus entrera par exemple en vigueur.

 

L’ancienne méthode

Jusqu’à l’année dernière, le calcul de la consommation et des émissions des nouvelles voitures se basait sur la méthode NEDC (New European Driving Cycle), utilisée à travers toute l’Europe depuis quarante ans. Comme les voitures construites aujourd’hui ne ressemblent plus du tout à celles d’autrefois et que les conditions de circulation aussi ont bien évolué depuis les années 1960, les mesures NEDC ne sont plus représentatives de la consommation de carburant et des émissions des voitures en circulation. Cette méthode standardisée avait donc besoin d’une sérieuse mise à jour.

 

WLTP : un calcul de la consommation et des émissions

C’est pourquoi une nouvelle évaluation est entrée en vigueur en septembre 2017 : le WLTP, abréviation de World Harmonized Light Vehicle Test Procedure. Ce calcul se compose à vrai dire de plusieurs évaluations puisque chaque véhicule passe par quatre phases de test, lors desquels il est évalué à une vitesse maximale de 131 km/h et une vitesse moyenne de 46,6 km/h, contre respectivement 120 km/h et 34 km/h pour le NEDC.

 

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Pourquoi le WLTP est-il plus représentatif que le NEDC ?

La méthode NEDC est devenue obsolète, car elle manque aujourd’hui de précision ; les résultats ne reflétaient pas toujours la réalité. De plus, les conducteurs qui passaient les tests ne risquaient pas grand-chose : il n’était pas rare que les résultats soient faussés et peu fiables.

Désormais, le WLTP donne des résultats plus réalistes en matière de consommation de carburant et d’émission. En effet, la dynamique de roulage utilisé lors des tests colle mieux à la réalité : les véhicules subissent des tests de freinage et de changement de vitesse plus approfondis, les nombres d’arrêts et leur durée sont réduits et les vitesses maximale et moyenne sont revues à la hausse.

 

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